Originaire de Paris, Corinne partage son temps entre la France et la Californie après avoir vécu à Bruxelles, Montréal, Tolède, San Diego et Savannah.

 

Juriste de formation, c'est au cours d'un séjour de 3 ans aux Etats-Unis qu'elle change d'orientation professionnelle. Une nuit d'insomnie dans le désert lui fait entrevoir un autre chemin. Celui, plus risqué, de la créativité. 

 

Au cours d'un second séjour aux Etats-Unis, elle commence à utiliser des sacs en papier recyclé de supermarché. Elle aime l'idée de redonner vie à du papier déjà recyclé. Elle découvre avec bonheur ses nervures, accentue ses veines, inscris ce papier dans un cheminement mental et lui donne du sens. 

 

Le végétal est à l'origine de son inspiration. L'utilisation de l'encaustique se veut d'abord complémentaire. Au fil du temps, le médium prend le pouvoir sur son travail. Se suffit à lui-même. 

 

En 2020, elle est de retour aux Etats-Unis. Cette fois sans enfants. Son travail est une catharsis consciente et inconsciente, délibérée ou intuitive.

 

La peinture à l'encaustique était pratiquée par les artistes grecs dès le 5e siècle avant J.-C. Le médium de l'encaustique est composé de cire d'abeille et de résine de dammar (une sève d'arbre) qui sont fondues ensemble. Ils sont ensuite mélangés à des pigments de qualité professionnelle pour fabriquer la peinture encaustique. Toutes les couches doivent être fondues et fusionnées à l'aide d'un chalumeau pour créer cette magnifique sensation de profondeur que vous ne pouvez obtenir avec aucun autre médium. La peinture peut être opaque ou translucide, permettant au spectateur de regarder profondément dans la peinture et les couches sous-jacentes. 

 

La cire conserve également des qualités sculpturales, invitant les marques, la sculpture et la texture. Il est même possible de réaliser des œuvres tridimensionnelles. La peinture encaustique s'utilise de préférence sur une surface rigide, absorbante et résistante à la chaleur. Les supports en bois constituent des panneaux stables.